Africascope 2020 : stabilité de la consommation du média radio

15032021

L’étude AFRICASCOPE couvre 8 pays : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, République Démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal et fournit une photographie détaillée de la consommation média de 19.6 millions d’individus âgés de 15 ans et plus. Africascope se positionne comme l’étude d’audience pour connaître le paysage médiatique de l’Afrique au niveau local, national et régional.

Au second semestre 2020, bien que le continent Africain soit moins impacté que le reste du monde par la crise du Covid-19, il est à noter qu’au Gabon et en République du Congo la population était soumise à un couvre-feu et que plus globalement un tiers des individus interrogés limitaient leurs déplacements.
La part d’auditeurs radio quotidiens est également stable. Au 2nd semestre 2020, 62% des individus de 15 ans et plus ont écouté la radio chaque jour. Ils y ont consacré en moyenne 2h09 par jour et par auditeur. La radio est un média de confiance pour s’informer lorsqu’un évènement se produit localement. Ils sont une majorité à la choisir (versus la TV) au Sénégal, en RDC, au Mali et au Burkina Faso. L’écoute de la radio concerne majoritairement des stations nationales publiques ou privées. Elles comptabilisent 82% des parts d’audience.

 

KANTAR AFRICASCOPE

 

 

Au second semestre 2020, Africascope a élargi son champ d’observation au-delà des capitales de chaque pays. Sur ce périmètre urbain hors capitales, on observe notamment une consommation plus répandue de la radio. 83% de la population âgée de 15 ans et plus l’écoutent chaque jour en moyenne 2h11. De plus, la part d’audience des stations Internationales y est également plus importante : 27% (vs 18% dans les capitales). Cela s’explique notamment par le fait que la radio y est davantage utilisée pour s’informer sur les évènements locaux mais aussi internationaux.

 

KANTAR 2020




La radio sauve des vies au Burkina Faso

15092018
Burkina Faso. « La radio a sauvé la vie de ma petite fille » c’est le titre d’un article de BBC News qui a relaté la belle histoire de Marieta, une fillette sauvée de la malaria grâce à un message de prévention entendu à la radio par son papa. Retrouvez l’article original en anglais ICI. En voici une synthèse en français.

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Les messages radio faisaient partie d’un vaste essai mené au Burkina Faso par Development Media International (DMI) et la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui cherchaient à déterminer si les médias pouvaient avoir un impact sur la santé des personnes.

Une campagne radio qui aurait sauvé 3’000 vies

L’organisation a produit 150 messages radiophoniques d’une minute, centrés sur les signes du paludisme, de la diarrhée et de la pneumonie – trois des principales causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans dans le pays. Les messages ont été diffusés sur sept stations de radio locales burkinabé, dix fois par jour, pendant trois ans.

Les résultats, publiés dans la revue BMJ Global Health, montrent qu’au cours de la première année de l’essai, le nombre de consultations dans les dispensaires locaux pour les symptômes du paludisme a augmenté de 56% par rapport aux zones où les messages n’ont pas été diffusés. Les consultations pour pneumonie ont augmenté de 39% et pour les diarrhées de 73%.

Et bien que les chercheurs n’aient pas pu le prouver directement, ils ont utilisé la modélisation informatique pour estimer que leur projet avait permis de sauver 3 000 vies – tous des enfants de moins de cinq ans.

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Des messages radio interactifs en dialectes locaux

La psychologue sociale, Jennifer Sheehy-Skeffington, de la London School of Economics and Political Science, qui examine la psychologie du changement de comportement, s’est dite surprise de constater à quel point le changement de comportement était marqué.

Elle pense qu’une partie du succès réside dans le fait que, plutôt que de simplement compter sur une communication à sens unique, les chercheurs ont mis au point des spectacles interactifs réguliers permettant aux gens de discuter de leurs questions et préoccupations.

Le Dr Sheehy-Skeffington a ajouté: « Ils ont également travaillé avec les populations locales pour développer des scénarios, des comédies sous forme de sketchs et d’histoires qui engagent vraiment les gens et les rendent plus susceptibles de changer leurs comportements en fonction de leur pensant que ce sont juste des informations qui leur sont données par des experts. «  Selon les recherches de DMI, une grande partie de la population rurale écoute les stations de radio communautaires dans leur propre langue.

La station nationale diffuse en revanche principalement en français. Et l’accès à la télévision dans les zones rurales est rare, ce qui signifie que la campagne a eu une audience assez captive.

La radio, le média le plus économique pour sensibliser durablement

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La grande question est de savoir si ce type de sensibilisation sur la santé peut avoir le même succès dans d’autres parties du monde où de multiples stations de radio et de télévision et Internet sont en concurrence pour attirer l’attention des gens. Et il est clair que les médias ne peuvent pas le faire seuls. Une bonne santé publique, l’assainissement et la nutrition sont essentiels à la santé des enfants.

Cela dit, alors que des millions d’enfants meurent encore de maladies qui peuvent être prévenues ou guéries, le bon message, au bon moment, pourrait aider à sauver des vies.

N.D.R.L. : Et tout cela avec des budgets insignifiants en comparaison avec les montants dépensés sur le terrain par les ONGs qui privilégient souvent le financement des caravanes de préventions. Ces actions sont coûteuses et trop ponctuelles pour produire des effets significatifs à long terme. La répétition, qui est l’atout majeur de la communication radio, permet d’influencer durablement les changements de comportements, l’apprentissage. C’est pour cela que lors de nombreuses missions de formations en Afrique (pour la Fondation Hirondelle, Internews, FreePress…) nous avons souvent organisé des ateliers-conférences de sensibilisation pour les ONGS afin de les aider à utiliser efficacement le média radio.

Quant à Marieta, tout le monde dans son village l’appelle désormais « l’enfant de la radio ».

 

Michel Colin
Consultant – formateur spécialisé dans la pérennisation des radios communautaires




L’écoute radio est stable en Afrique selon l’étude Kantar TNS

28082017

Kantar TNS publie les résultats de son étude Africascope 2017 qui couvre un périmètre de 8 pays d’Afrique Sub-saharienne : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, République Démocratique du Congo, Sénégal, République du Congo, l’ensemble représentant 18,3 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

 

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L’écoute de la radio est stable : 12,1 millions d’auditeurs

En moyenne, 66% des individus de 15 ans et plus écoutent chaque jour la radio. La durée d’écoute moyenne quotidienne par individu est de 1h37.

La part d’auditeurs quotidiens sur le périmètre Africascope est de 66% mais il existe des disparités importantes selon les pays. En effet, au Cameroun seuls 44% des habitants écoutent la radio chaque jour alors qu’ils sont près de 90% au Mali ou au Burkina Faso.

Au Mali et au Burkina Faso, la radio est le premier média d’information. Dans ces 2 pays, plus de 70% de la population privilégie la radio à la télévision pour s’informer lorsqu’un évènement survient dans le pays.

Sur le périmètre Africascope, les stations de radios africaines atteignent une part d’audience moyenne de 82% (variant de 36% au Congo, 52% au Gabon à 90% au Burkina Faso). Quant aux radios Internationales, RFI concentre à elle seule l’essentiel des parts d’audience.

 

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Le communiqué Kantar TNS : http://www.tns-sofres.com/publications/africascope-2017-resultats-annuels#




Le Salon Africain de la Radio se tiendra à Ouaga du 7 au 9 septembre 2017

10072017

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Le premier Salon africain de la radio (SAR) se tiendra du 7 au 9 septembre  2017 au Centre international de conférence de Ouaga 2000, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Plateforme relationnelle efficace qui vise à rassembler responsables et professionnels de la radio, le SAR se veut le plus important espace d’échanges et de communication dans ce domaine et accueillera, pendant trois jours, studios, chaines de radios, producteurs et fournisseurs de programmes, journalistes et animateurs.

Organisateur : OSD-Communications
01 BP 4339 Ouagadougou 01Burkina Faso
Tel. Burkina Faso: (00 226) 62 18 27 55
Tel. Mali: (00223) 76 56 94 52

info@osd-communications.net

Site:  http://www.osd-communications.net/sar-2017

 




AFRIQUE : LA RADIO RESTE LA SOURCE D’INFOS LA PLUS COMMUNE

11052016

 

 

(source La Lettre Pro) Selon l’étude Afrobaromètre, la radio demeure la source régulière d’informations la plus largement répandue en Afrique, bien que la proportion d’Africains qui l’écoutent ait diminué. En moyenne à travers 36 pays, environ sept citoyens sur 10 se tiennent informés à travers la radio « tous les jours » (47%) ou « quelques fois par semaine » (22%).

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L’utilisation régulière de la radio est la plus élevée en Ile Maurice (97% plusieurs fois par semaine/tous les jours), en Namibie (88%), au Nigéria (86%), et au Kenya (85%) et la plus basse dans les cinq pays d’Afrique du Nord (la Tunisie, le Soudan, l’Algérie, le Maroc, et l’Egypte) et au Gabon.
À travers 16 pays suivis depuis 2002/2003, le recours quotidien à la radio comme source d’informations a diminué, de 61% à 52%, tandis que la proportion de citoyens qui n’ont « jamais » recours à la radio pour se tenir informés a augmenté de 11% à 16%.

En revanche, la télévision prend de l’importance comme source d’informations, bien que traînant toujours derrière la radio de façon significative. À travers 36 pays, plus de la moitié (53%) des citoyens affirment se tenir régulièrement informés par la télévision, tous les jours (40%) ou quelques fois par semaine (13%).

 

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La radio reste la source d’informations la plus commune, sollicitée par sept Africains sur 10 soit « tous les jours » (47%) soit « quelques fois par semaine » (22%). Mais la radio et les journaux perdent graduellement du terrain, tandis que la télévision et l’Internet en gagnent. Une proportion importante de la population (21%) se tient maintenant régulièrement informée de l’actualité grâce aux médias sociaux tels que Facebook et Twitter, et parmi les jeunes et les mieux instruits, l’Internet et les médias sociaux sont plus importants comme sources d’informations que la presse écrite.
En plus de se tenir informés par les médias, certains Africains s’en servent pour exprimer leur opinion : environ un sur neuf répondants (11%) affirment être entré en contact avec les médias au cours de l’année précédente pour exprimer leur mécontentement par rapport aux actions du gouvernement.

 




Orange achète Tigo en RDC, Cellcom au Libéria et Airtel en Sierra Leone et au Burkina Faso

9022016

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(source Le Monde.fr) Face à une Europe vieillissante et suréquipée, Orange poursuit sa conquête de l’Afrique. Massivement présent sur le continent, le groupe français a annoncé, lundi 8 février, l’acquisition de Tigo, troisième opérateur mobile de la République démocratique du Congo (RDC). Il le fusionnera avec ses propres activités, se hissant à la deuxième ou troisième place du marché derrière le britannique Vodafone et aux côtés de l’indien Bharti Airtel.

Orange n’a eu à débourser que 160 millions de dollars pour se payer cet opérateur qui compte 6,5 millions de clients. « La RDC compte 80 millions d’habitants. C’est cinq fois plus grand que le Sénégal et le taux de pénétration en téléphonie mobile n’y est que de 50 %, contre 100 % au Sénégal et 110 % en France. Le potentiel y est très important », se félicite Marc Rennard, vice-président international d’Orange.

Présent depuis vingt-cinq ans sur le continent africain, où il gérait les transmissions internationales, Orange a véritablement donné un coup d’accélérateur à ses activités dans cette région en 2004. « Nous avions 10 millions d’abonnés, nous en avons 115 millions aujourd’hui », dit M. Rennard. Depuis le début de l’année, l’opérateur a bouclé quatre opérations. Avant la RDC, l’opérateur s’est offert Cellcom, le deuxième opérateur du Liberia, pour 100 millions d’euros, et deux filiales de l’indien Bharti Airtel en Sierra Leone et au Burkina Faso….

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/02/09/orange-poursuit-ses-emplettes-en-afrique_4861941_1656994.html#EjGZ3ocFzrZor9I7.99




TV, Radio, Mobile, Internet : décryptage de la conso médias en Afrique

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Voici les premiers enseignements de l’édition 2015 de l’étude Africascope sur 4 pays : Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo et Sénégal, un univers représentant 15,4 millions d’individus âgés de 15 ans et plus…

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Des équipements médias traditionnels bien ancrés…

L’étude Africascope offre une vision très précise du taux d’équipement et de la consommation des médias dans les pays couverts. Si la TV et la radio sont parfaitement bien implantées dans la zone (respectivement 99% et 91% de taux d’équipement), avoir un ordinateur (fixe et portable) ou un support mobile (tablette et smartphone) est moins répandu.

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L’étude permet aussi d’en savoir plus sur le nombre de chaînes reçues par foyer : la majorité des Camerounais qui possèdent une TV (63%) reçoit entre 60 et 100 chaînes. Au Sénégal, la majorité des équipés TV (51%) reçoit moins de 20 chaînes.

En termes de comportement :

  • le Sénégal apparaît comme le pays où l’on écoute le plus la radio (quotidiennement pour 80% des habitants) et le plus longtemps (99 minutes par jour) ;
  • au Cameroun, ils ne sont que 50% à écouter la radio quotidiennement (seulement 56 minutes par jour) ;
  • le taux de personnes qui regardent quotidiennement la TV est très élevé, oscillant entre 92% (Sénégal) et 97% (Côte d’Ivoire) ;
  • Cependant la durée d’écoute par individu est très variable selon les pays : un peu plus de 2h40 en RDC contre 3h32 au Cameroun.

… mais des usages qui se tournent progressivement vers le digital

Même si « seulement » 21% des personnes interrogées possèdent un smartphone,
c’est le support le plus utilisé pour se connecter à Internet :

  •  66% se connectent à Internet en premier lieu via leur mobile ;
  •  très forte préférence en RDC (83%) où l’équipement en smartphone est aussi le plus important (26% en possèdent).

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La RDC est le pays où la fréquence de connexion à Internet est aussi la plus importante (38% se connectent régulièrement pour 30% en moyenne sur la zone étudiée). Au Sénégal, même si le taux d’équipés smartphone est proche de celui observé en RDC (24%), ils ne sont que 50% à l’utiliser pour se connecter à Internet, préférant leur PC portable (60%).

Cette tendance se reflète aussi à travers les réseaux sociaux : Facebook domine largement l’univers et présente le plus grand nombre de comptes (88% en ont créé un). Parmi les pays étudiés, les Internautes Ivoiriens sont les plus actifs sur les réseaux : 94% possèdent un compte Facebook (pour 88% en moyenne), 39% sont sur Google+ (27% en moyenne) et 38% twittent (26% en moyenne).

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TNS SOFRES

 




2 400 000 € pour le Plan Radio Afrique

28122008

Plan Radio Afrique 

Le Plan Radio Afrique du Gouvernement Français a pour but d’appuyer la consolidation du secteur radiophonique en Afrique francophone, en renforçant les capacités de gestion des radios pour assurer leur pérennité, et leur permettre ainsi de contribuer durablement à la vitalité économique, culturelle et politique dans leurs pays.

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