L’Afrique subsaharienne au défi des médias internationaux

29062015

Un article  par  Tristan MATTELART  publié le 25.06.2015 sur INAGLOBAL.

listen to radio

De longue date, les médias transnationaux ont investi les ondes radio et télé de l’Afrique subsaharienne, puis le Web. Des « flux néocoloniaux » ? Pas si simple. Ces flux ont étanché la soif d’information des Africains, avant qu’ils ne mènent leurs propres projets sur ces supports.

« Les médias à la conquête de l’Afrique » : c’est en ces termes que Stratégies décrivait en juin 2014 les initiatives prises par Le PointLe Monde ou Euronews à destination de ce que le magazine désignait comme un « nouvel El Dorado »[+]. Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité d’une histoire déjà longue de projets — lancés par des radios et télévisions internationales ou des plateformes du Web — proposant des supports transnationaux d’information à l’attention des publics africains.

L’objectif de cet article est de comprendre les ressorts géopolitiques, politiques ou économiques qui ont fait du continent africain — bien avant qu’il ne soit vu comme un « El Dorado » — un terrain d’affrontement, dans le champ de l’information, entre médias transnationaux.




Kinshasa FM, le webdocumentaire sur le quotidien des journalistes congolais, remporte le Prix Philippe Chaffanjon

27032014

Kinshasa FM

 

Produit par l’Institut Panos Europe et réalisé par Stéphane Siohan et Matthieu Sartre, le webdocumentaire Kinshasa FM a reçu ce 25 mars 2014 le Prix Philippe Chaffanjon, créé en hommage au directeur du réseau France Bleu et ancien directeur de France Info décédé en 2013.

Kinshasa FM raconte le quotidien des journalistes congolais. A travers le portrait des deux reporters Cyrille et Mike, le webdocumentaire de 26 minutes nous plonge dans la réalité de la presse kinoise, là où l’exercice de la profession représente un danger quotidien. Avec passion, témérité et sang-froid, Cyrille et Mike se jouent de tous les écueils et tiennent le public congolais informé de l’actualité quotidienne tout en s’aventurant de plus en plus régulièrement sur les chemins de l’investigation.

En complément, quatre sujets facultatifs donneront un aperçu du journalisme sous la dictature du Maréchal Mobutu (avec l’interview d’Isidore Kabongo de la RTNC), de l’état de la presse congolaise (avec Pierre Nsana de l’Institut Panos Europe), de la liberté d’expression (avec le musicien Jean Goubald) et des conditions techniques de certaines entreprises de presse. Ce Prix Philippe Chaffajon est dédié à toutes ces personnes en RDC pour qui la liberté d’expression n’est pas un vain mot.




Radios communautaires, femmes et technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique de l’Ouest

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 Radios communautaires, femmes et technologies de l'information et de la communication (TIC) en Afrique de l’Ouest  dans Developpement Capture-d’écran-2012-04-10-à-08.44.17-231x300

La publication de Search for Common Ground intitulée « Radios communautaires, femmes et TIC en Afrique de l’Ouest » explore l’intersection actuelle entre la radio, le genre et les TIC.

(Source Radio for PeaceBuilding Africa) En Afrique de l’Ouest, les stations de radio communautaires jouent déjà un rôle important d’information de l’opinion publique. Elles ont cependant un potentiel encore plus grand pour atteindre leur public, notamment en adoptant les innovations récentes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), et en particulier via les téléphones mobiles et les SMS.

En effet, les radios ont commencé à exploiter le potentiel des téléphones mobiles et de la technologie SMS. Les auditeurs appellent et envoient des textos au cours des émissions radio afin de contribuer aux programmes en partageant des informations, leurs opinions, ou encore des anecdotes ou des commentaires. Pour accepter les appels, il suffit que le personnel de la station place le téléphone mobile vers le micro, permettant à la personne en ligne de s’exprimer librement à l’antenne. Les présentateurs peuvent également lire les SMS envoyés par les auditeurs sur l’écran de leur téléphone pendant leur programme. En sollicitant des commentaires, le personnel des stations de radio est en mesure de mieux comprendre les enjeux locaux et de donner la parole aux auditeurs.

Lire la suite… »




En France, Journalisme et Publicité font mauvais « ménage »

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Dans certains pays d’Afrique, on qualifie de « coupage » l’enveloppe perçue par un journaliste pour financer ses « frais de déplacement » ou plus directement pour le corrompre afin d’obtenir un reportage. Et plus l’enveloppe est importante, plus « large » (répétitive) sera la diffusion. Cette pratique malheureusement encore très répandue en Afrique est non seulement contraire à la déontologie journalistique mais de surcroit totalement illégale.

En France les journalistes font des  »ménages ». Une pratique qui consiste à vendre des collaborations extérieures (publicité, animations commerciales et de séminaires, interventions lors de conférences d’entreprises…) pour arrondir les fins de mois. Les contrats de travail de la plupart des journalistes excluent cette pratique, surtout dans le service public.

Le journaliste Neslon Monfort vient d’être suspendu pour cette raison.

Lire les articles à ce sujet sur Le Post.fr

 




Enseigner et imposer la distinction entre information et communication est le préalable à la viabilisation financière des médias dans les pays en développement

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Enseigner et imposer la distinction entre  information et communication est le préalable à la viabilisation financière des médias dans les pays en développement dans Formation capturedcran20101123002659

La corruption des journalistes est un phénomène très répandu dans de nombreux pays en développement, notamment en RDC. Cette pratique est communément appelée «coupage». Pour certains journalistes, il ne s’agit que d’une indemnité pour frais de transports, pour d’autres c’est un salaire perçu à la source faute de rémunération par l’employeur.

Rares sont les médias qui interdisent la pratique et sont capables d’offrir un salaire décent à leurs journalistes. Le coupage devient donc un système généralisé au terme duquel les journalistes ne font eux-mêmes plus la différence entre information (gratuite, souveraine) et communication (payante, répétitive). La déontologie, principe de base régissant la profession, disparaît au fond des oubliettes.

Les convocations aux conférences de presse deviennent donc des rendez-vous incontournables pour les journalistes qui trouveront à coup sûr de quoi arrondir leurs fins de mois. Et si le commanditaire alourdi l’enveloppe et demande «une large diffusion» du message, c’est une campagne de publicité qui échappe à tout contrôle et qui se retrouve à l’antenne propulsée au milieu des journaux d’informations. L’argent emprunte donc un circuit parallèle, sans transiter par la comptabilité du média.

Ce problème majeur est dénoncé dans un nouveau rapport publié par le Center for International Media Assistance (CIMA) « Du cash pour un reportage : corruption des journalistes à travers le monde ».

Le rapport indique que ce problème doit être combattu en favorisant la transparence des médias, en examinant les politiques de rémunération pour les journalistes et en encourageant la politique de tolérance zéro.

Lors de formations que nous déployons pour la Fondation Hirondelle auprès des radios communautaires en RDC, ce problème est traité en préambule. La distinction entre information et publicité fait l’objet de longs échanges, éclairages et explications. Ce sujet fait maintenant partie intégrante de la charte et du code publicitaire des radios partenaires de la Fondation Hirondelle.

Parmi les solutions que je préconise :

- La distinction entre information et communication (publicité) doit être enseignée et imposée à tous les collaborateurs de la station (en particulier aux managers, administratifs et journalistes).

- La rémunération des journalistes (et du personnel en général) doit provenir exclusivement de salaires ou primes versées par la comptabilité. Plus personne ne doit «se payer sur la bête».

- L’organisation d’un service commercial dédié doit gérer les questions commerciales et les flux d’argent qui doivent exclusivement alimenter la comptabilité de l’entreprise. Les tarifs et conditions doivent être transparents.

- Une sensibilisation doit être déployée en direction des acteurs diffuseurs d’informations (Institutions, ONGs, autorités, annonceurs, agences…) afin de les convaincre de ne plus alimenter le système et de respecter une éthique stricte.

Téléchargez le rapport CIMA, pdf dans Informations cimabriberyofjournalistsreport.pdf




L’Agence des Grands Lacs

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L’Agence des Grands Lacs est une agence de presse audiovisuelle fournissant une offre d’information radio complète, pluraliste et indépendante en provenance de la région des Grands Lacs.

Produits par les équipes de journalistes radio de 12 médias privés et associatifs du Rwanda, du Burundi et de la République démocratique du Congo, les informations mises en ligne sont le reflet de l’actualité politique, économique, sociale, culturelle et sportive nationale.

Producteur et diffuseur de contenu d’information audiovisuel, l’Agence des Grands Lacs valorise une autre approche de l’Afrique et décrypte l’actualité à travers l’analyse et les témoignages des journalistes rwandais, burundais et congolais. Ecoutez et vivez l’actualité des Grands Lacs … Chaque jour, de nouvelles informations sont prêtes à être téléchargées pour alimenter vos différentes sessions d’information.

Cette agence de presse est une initiative de l’Institut Panos Paris mise en œuvre dans le cadre du projet « Ondes des Grands Lacs »

 

Infos : http://www.echos-grandslacs.info/

 




Africa 24, nouvelle chaîne d’infos en continu

21052009

Africa 24

La nouvelle chaîne d’information panafricaine, Africa 24 a été lancée officiellement le 12 mai. La chaîne diffuse des journaux d’information toutes les demi-heures, une chronique des bourses africaines et des matières premières, des interviews et des magazines de sports et de société. La chaîne financée par des capitaux africains est valorisée à 50 millions d’euros. Son actionnaire majoritaire, l’ex journaliste Constant Nemale, estime la rentabilité de la chaîne « dans trois ans ou, au moins, un point d’équilibre.»
La régie publicitaire est assurée par France Télévisions Publicité International. Tarif pour un spot de 30 secondes en Prime Time : 500 €

(source Offremedia 100% Media)







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