AFRIQUE : LA RADIO RESTE LA SOURCE D’INFOS LA PLUS COMMUNE

11052016

 

 

(source La Lettre Pro) Selon l’étude Afrobaromètre, la radio demeure la source régulière d’informations la plus largement répandue en Afrique, bien que la proportion d’Africains qui l’écoutent ait diminué. En moyenne à travers 36 pays, environ sept citoyens sur 10 se tiennent informés à travers la radio « tous les jours » (47%) ou « quelques fois par semaine » (22%).

Afrique radio source info

 

L’utilisation régulière de la radio est la plus élevée en Ile Maurice (97% plusieurs fois par semaine/tous les jours), en Namibie (88%), au Nigéria (86%), et au Kenya (85%) et la plus basse dans les cinq pays d’Afrique du Nord (la Tunisie, le Soudan, l’Algérie, le Maroc, et l’Egypte) et au Gabon.
À travers 16 pays suivis depuis 2002/2003, le recours quotidien à la radio comme source d’informations a diminué, de 61% à 52%, tandis que la proportion de citoyens qui n’ont « jamais » recours à la radio pour se tenir informés a augmenté de 11% à 16%.

En revanche, la télévision prend de l’importance comme source d’informations, bien que traînant toujours derrière la radio de façon significative. À travers 36 pays, plus de la moitié (53%) des citoyens affirment se tenir régulièrement informés par la télévision, tous les jours (40%) ou quelques fois par semaine (13%).

 

Afrique TV radio

 

La radio reste la source d’informations la plus commune, sollicitée par sept Africains sur 10 soit « tous les jours » (47%) soit « quelques fois par semaine » (22%). Mais la radio et les journaux perdent graduellement du terrain, tandis que la télévision et l’Internet en gagnent. Une proportion importante de la population (21%) se tient maintenant régulièrement informée de l’actualité grâce aux médias sociaux tels que Facebook et Twitter, et parmi les jeunes et les mieux instruits, l’Internet et les médias sociaux sont plus importants comme sources d’informations que la presse écrite.
En plus de se tenir informés par les médias, certains Africains s’en servent pour exprimer leur opinion : environ un sur neuf répondants (11%) affirment être entré en contact avec les médias au cours de l’année précédente pour exprimer leur mécontentement par rapport aux actions du gouvernement.

 




Kenya : moins de sexe et de prêcheurs mercantiles à la radio

11012016

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Source BBC Afrique  L’autorité de la communication audiovisuelle du Kenya vient de publier un nouvel arrêté interdisant la diffusion de contenu sexuel sur les ondes hertziennes durant la journée, et l’autorisant la nuit. C’est la première fois qu’une tentative concertée est faite pour censurer la production radio. L’arrêté vise les appels téléphoniques qui se multiplient sur les radios qui diffusent sur internet et sur les chaînes de télévision.

Les stations de radio populaires du pays diffusent souvent aux heures de pointe des contenus de ce type pour attirer l’audience, explique la correspondante de la BBC à Nairobi.

Durant les trajets quotidiens pour aller au travail, en bus ou à pied, il est en effet courant d’entendre des témoignages explicitement sexuels sur les ondes, avec des pères avouant leur désir sexuel envers leurs enfants, des femmes insatisfaites des performances de leur mari ou des conjoints admettant leur infidélité. Dorénavant, le contenu adulte devra être diffusé entre dix heures du soir et cinq heures du matin.

L’arrêté interdit aussi les programmes religieux au cours desquels des prêcheurs sollicitent de l’argent en échange de bénédictions.




Kenya : le régulateur impose moins de pub et plus de programmes locaux

16072015

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(Source Agence Ecofin) – Au Kenya, les contenus locaux représenteront au moins 60% de l’offre des stations de radio et des chaînes de télévision. Ces médias ont une année pour passer à 40% au moins.  Les plus petits médias ont 5 ans pour se mettre à jour. Ainsi en a décidé la Commission kenyane des communications (Communications Authority of Kenya-CA).

Toute violation de la nouvelle règlementation sera punie d’une amende de 1 million de shillings kenyans et d’un supplément de 0,5% sur les revenus annuels.

Par ailleurs, il sera interdit aux médias de faire la publicité avant les tranches d’information, tout comme sera limité le temps de la publicité pendant le prime time (entre 21h et 22h). Pendant cette tranche horaire, les diffuseurs ne seront pas autorisés à dépasser 14 minutes de publicité par heure de diffusion. « Plus de 50% des contenus étaient de la réclame. Nous voulons diminuer le nombre de pauses publicitaires pour rééquilibrer l’information et l’annonce », a expliqué Leo Borueti, directeur du département multimédia au sein de la commission.

L’article complet 







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