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Une émission publique et un concert organisés par Radio Ndeke Luka ont rassemblé 50’000 personnes à Bangui

15092021

Radio Ndeke Luka (RNL), la radio la plus écoutée de Centrafrique, créée et soutenue par la Fondation Hirondelle, met en oeuvre depuis fin 2020 avec l’appui de l’Union Européenne, une campagne d’information et d’éducation de la population sur le danger que représentent les rumeurs et la désinformation. Dans ce cadre, RNL a organisé une émission radiophonique publique avec un grand concert le samedi 28 août 2021 dans la commune de Bimbo à la périphérie de la capitale centrafricaine, Bangui. Un événement qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes.

 

rnl concert

Les rumeurs et la désinformation ne sont pas nouvelles en République centrafricaine mais elles ont connu une montée inquiétante avec la pandémie de Covid-19 et la situation politico-sécuritaire du pays. La circulation de la désinformation se fait « hors ligne », sur des médias traditionnels mais aussi sur les réseaux sociaux, dont l’usage se développe en RCA en même temps que l’accès à Internet. La désinformation a un impact important sur la population centrafricaine. Elle accentue la crise sécuritaire et fragilise davantage le travail des acteurs impliqués dans la construction de la paix et du processus démocratique.

Depuis fin 2020, Radio Ndeke Luka et la Fondation Hirondelle, qui l’a créée et continue de la soutenir, ont lancé avec l’appui de l’Union Européenne une campagne de lutte contre les rumeurs et la désinformation à travers un projet nommé #StopATènè en sango (langue locale) – en français : « stop à la désinformation ». Ce projet multisectoriel prend en compte plusieurs aspects dont une cellule de « debunking » de fausses informations, et des activités de sensibilisation de masse.

 

Une émission pédagogique et un concert géant

C’est dans ce cadre que Radio Ndeke Luka a organisé le 28 août une grande émission publique mobilisant plus de cinquante mille personnes sur le terrain de l’école préfectorale de Bimbo dans la périphérie de Bangui. Cette émission radio organisée en public a vu la participation des artistes musiciens centrafricains Losséba Ngoutiwa et Ozaguin OZ ainsi que   de Roga-Roga, de l’Extra Musica, et de Bill Clinton, ancien animateur phare de Wenge Musica, musiciens congolais et renommés à travers l’Afrique.

rnl« Dans le contexte centrafricain, en plus de la pandémie de Covid-19, le pays vit une crise sécuritaire, entrainant de nombreux faits fabriqués, de fausses informations, alimentées par des acteurs parfois connus, pour des objectifs précis. Les rumeurs nous ont pendant longtemps opposé, divisé et détruit » explique Brice Landry Ndangoui, Rédacteur en chef de Radio Ndeke Luka, à l’ouverture de l’émission.

Les jeux concours (questions/réponses) sur la façon de démêler le vrai du faux ont marqué l’émission avec l’accompagnement des orchestres et artistes. Cet événement fait partie d’une série d’activités mises en œuvre par Radio Ndeke Luka en collaboration avec les bloggeurs, les organisations de la société civile et les artistes pour freiner l’élan de la désinformation en RCA.

« Il est temps pour nous de dire NON à la désinformation et aux rumeurs. Soyons éveillés ! Vérifions toute information avant d’y croire. C’est le message que Radio Ndeke Luka appuyée par le partenaire du gouvernement, l’Union Européenne, veut vous faire passer ici » a martelé Félix Moloua, ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et à la Coopération internationale de la République centrafricaine, présent à cette émission publique.

Plusieurs dizaines de milliers personnes (plus de cinquante mille selon les estimations) ont participé à ce grand évènement d’information et de sensibilisation contre la désinformation. Certains sont venus de Bangui et sa périphérie, d’autres par contre sont venus de l’intérieur du pays. Du jamais vu pour de nombreux spectateurs.

« Depuis ma naissance je n’ai jamais vu une foule pareille, merci à Radio Ndeke Luka pour l’organisation de cet événement contre la désinformation. Dans notre cité à Bimbo, les mensonges sont monnaie courante » a témoigné Erica, 35 ans, vendeuse ambulante et habitante de Bimbo.

Dans un commentaire laissé sur la page Facebook de Radio Ndeke Luka suite à la publication des photos de l’événement #StopATène à Bimbo, Viviane, une internaute a écrit : « Du courage à vous nos journalistes ! »

Plusieurs personnalités politiques et diplomatiques ont assisté à cette grande sensibilisation contre la désinformation à Bimbo. En plus de  de Félix Moloua, ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et à la Coopération internationale, Serge Ghislain Djorie, ministre de la communication porte-parole du gouvernement centrafricain, Samuela Isopi, Cheffe de la délégation de l’Union Européenne, Odon Omokoboumon, Maire de Bimbo ainsi que des représentants onusiens et américains étaient présents.

 

Source : Fondation Hirondelle image.php




AFRIQUE : LA RADIO RESTE LA SOURCE D’INFOS LA PLUS COMMUNE

11052016

 

 

(source La Lettre Pro) Selon l’étude Afrobaromètre, la radio demeure la source régulière d’informations la plus largement répandue en Afrique, bien que la proportion d’Africains qui l’écoutent ait diminué. En moyenne à travers 36 pays, environ sept citoyens sur 10 se tiennent informés à travers la radio « tous les jours » (47%) ou « quelques fois par semaine » (22%).

Afrique radio source info

 

L’utilisation régulière de la radio est la plus élevée en Ile Maurice (97% plusieurs fois par semaine/tous les jours), en Namibie (88%), au Nigéria (86%), et au Kenya (85%) et la plus basse dans les cinq pays d’Afrique du Nord (la Tunisie, le Soudan, l’Algérie, le Maroc, et l’Egypte) et au Gabon.
À travers 16 pays suivis depuis 2002/2003, le recours quotidien à la radio comme source d’informations a diminué, de 61% à 52%, tandis que la proportion de citoyens qui n’ont « jamais » recours à la radio pour se tenir informés a augmenté de 11% à 16%.

En revanche, la télévision prend de l’importance comme source d’informations, bien que traînant toujours derrière la radio de façon significative. À travers 36 pays, plus de la moitié (53%) des citoyens affirment se tenir régulièrement informés par la télévision, tous les jours (40%) ou quelques fois par semaine (13%).

 

Afrique TV radio

 

La radio reste la source d’informations la plus commune, sollicitée par sept Africains sur 10 soit « tous les jours » (47%) soit « quelques fois par semaine » (22%). Mais la radio et les journaux perdent graduellement du terrain, tandis que la télévision et l’Internet en gagnent. Une proportion importante de la population (21%) se tient maintenant régulièrement informée de l’actualité grâce aux médias sociaux tels que Facebook et Twitter, et parmi les jeunes et les mieux instruits, l’Internet et les médias sociaux sont plus importants comme sources d’informations que la presse écrite.
En plus de se tenir informés par les médias, certains Africains s’en servent pour exprimer leur opinion : environ un sur neuf répondants (11%) affirment être entré en contact avec les médias au cours de l’année précédente pour exprimer leur mécontentement par rapport aux actions du gouvernement.

 




Mediatic Conseils, expert en pérennisation de médias africains

27042016


Mediatic Conseils, expert en pérennisation de médias africains dans Burundi capture-decran-2014-08-18-a-20.28.42

Mediatic Conseils est un cabinet de consultants basés à Genève, spécialisés dans la pérennisation de médias en Afrique.

 

L’indépendance et la viabilité d’un média dépendent de sa capacité à générer des revenus autonomes.

Dans les grandes métropoles où la concurrence est anarchique, jusqu’au régions de brousse les plus reculées, nous savons comment organiser un modèle économique viable et pérenne. Radio, télévision et maintenant Internet occupent une place centrale dans la vie de millions d’africains. Pour informer, éduquer, divertir, débattre, promouvoir, mobiliser, communiquer, il faut des moyens et une bonne gouvernance. La culture marketing est le maillon faible de l’aide internationale. Sans pérennisation les efforts engagés ne garantissent pas la viabilité des projets. Nos actions sur le terrain ont permis à de nombreux médias de survivre, de se développer, de payer leur personnel, de créer des emplois, d’améliorer leur service à la population, de dynamiser l’économie locale, tout en cultivant les règles éthiques et l’esprit démocratique.

Consultez ou téléchargez la plaquette de présentation des activités de Mediatic Conseils en Afrique depuis 2007 :  PLAQUETTE AFRICA
Slideshare 




Making Waves, le documentaire sur la radio qui résiste

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Aux quatre coins du monde, des radios, qu’elles soient communautaires, militantes ou indépendantes, s’efforcent de démontrer que des alternatives aux discours dominants, aux impasses économiques et aux régimes autoritaires existent. En réinventant des espaces d’échanges, de réflexions et de dissensions, ces radios se font l’épicentre de mouvements de résistance, d’écoles de pensée ou de rêves de société.  

Making Waves est une série de quatre documentaires qui veut croire que la radio, en créant des possibilités de parole et de rencontre, peut être un rempart et une lueur : qu’un émetteur peut devenir le foyer d’un contre-feu et qu’un micro peut être le porte-voix d’une génération, d’une ethnie ou d’une classe sociale.

Radio Ndeke Luka, Bangui, République Centrafricaine

 

Making Waves, le documentaire sur la radio qui résiste dans Republique Centrafricaine BANGUI1NB

A Bangui ALEXANDRE PLANK © RADIO FRANCE

Créée avec le soutien de la Fondation Hirondelle il y a 15 ans, Radio Ndeke Luka(« l’oiseau de bon augure ») est une radio indépendante qui vise à pallier le manque d’information et à apaiser les tensions politiques et communautaires en République Centrafricaine.

En 2014 et 2015, période de transition politique violente en RCA, Radio Ndeke Luka s’associe à la tentative d’émergence d’une société démocratique et pacifiée. Elle informe des crimes et des exactions des groupes armés, de la corruption et de la mauvaise gouvernance des dirigeants et tente de reconstruire par le dialogue un ensemble de relations sociales dégradées, que ce soient les relations intergénérationnelles, interreligieuses ou intercommunautaires.

Radio Ndeke Luka, une petite radio écoutée par plusieurs millions de milliers de Centrafricains, a travaillé au plus fort de la crise sous la pression et les menaces constantes du gouvernement et des milices de la coalition Séléka et des Antiballakas, qui ont à plusieurs reprises fait irruption dans ses studios au cours des dernières années. Après le déploiement à Bangui d’un contingent de militaire français – l’opération Sangaris – la situation de Ndeke Luka n’a paradoxalement que peu évoluée : tentant de réconcilier chrétiens et musulmans, la radio, en refusant de prendre parti, se retrouve bien souvent violentée par chacun des deux camps.

Pour écouter le documentaire CLIQUEZ ICI 

>>> Sur Doc_U, le blog d’Irène Omélianenko, retrouvez la présentation de la série documentaire « MAKING WAVES »

 

 

 

 




Un appel de solidarité pour nos collègues centrafricains de Radio Ndeke Luka

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Un appel de solidarité pour nos collègues centrafricains de Radio Ndeke Luka dans Republique Centrafricaine fh-december2011

L’appel aux dons est à la mode en France en ce moment, mais là il s’agit d’une situation dramatique, d’une radio, de son personnel et d’une audience qui a besoin de son unique source d’informations.

Depuis le coup d’état du 23 mars dernier en Centrafrique, la situation dans ce petit pays est au plus mal. Et la communauté internationale regarde ailleurs. Dans un climat de guerre civile, la Radio Ndeke Luka (soutenue par laFondation Hirondelle) est le seul média indépendant  à avoir survécu. La station a été pillée, le personnel est menacé de mort par les 2 camps en guerre. Malgré tout, les journalistes continuent d’exercer leur métier avec courage et indépendance au service d’une population complètement démunie. En aidant Radio Ndeke Luka, vous aidez des collègues de radio qui ont besoin de tout, vous aidez aussi les auditeurs centrafricains abandonnés à leur sort. Tout l’argent récolté sera géré par la Fondation Hirondelle et versé dans un fond de solidarité au profit du personnel local dans le besoin. Merci pour eux.

Il vous suffit de quelques minutes pour effectuer un virement bancaire à l’ordre de la Fondation Hirondelle « Solidarite Centrafrique » : Code Swift : POFICHBE / IBAN : CH98 0900 0000 1001 6329 8

Plus d’infos : http://www.hirondelle.org/page-accueil/un-appel-de-solidarité-pour-nos-collègues-centrafricains-de-radio-ndeke-luka/

 

 




Does the business model for sustainable public service media exist?

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Does the business model for sustainable public service media exist? dans Developpement capture-decran-2013-05-03-a-15.22.59An article  written by Anne Bennett, Hirondelle USAPhoto: Lâm Duc Hiên, RDC - April 30, 2013

 

 

 

 

 




Les ONG accordent trop d’aide aux journalistes et pas assez au management et au marketing des médias communautaires.

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Les ONG accordent trop d’aide aux journalistes et pas assez au management et au marketing des médias communautaires. dans Developpement capture-decran-2013-01-03-a-23.14.35

 

Les ONG accordent trop d’aide aux journalistes et pas assez au management et au marketing des médias. C’est le constat de Michel Colin, consultant à la Fondation Hirondelle, spécialisé dans la génération de revenus pour les radios. Entretien, par Dominique Jaccard.

 

Dominique Jaccard : Comment les petites radios privées et communautaires africaines génèrent-elles des revenus pour pouvoir fonctionner ?

Michel Colin : Elles attendent beaucoup de la coopération internationale. Pour elles, l’objectif c’est de trouver un bailleur de fonds. En dehors de ça, peu d’efforts sont faits. En règle générale, on attend que l’argent arrive, soit par un donateur, soit par les autorités locales pour passer des communiqués, soit par des auditeurs qui veulent aussi passer leurs propres communiqués à l’antenne. Les radios essaient de définir un tarif, mais c’est très mal organisé. En gros, la règle c’est que quand il y a de l’argent, on accepte de faire ce qu’on nous demande.

DJ: Des ONG aident-elles ces radios à se professionnaliser dans le management et le marketing ?

MC : Assez peu. C’est un constat que j’ai fait au fil des années. Peu d’ONG sont impliquées sur le terrain dans la pérennisation des radios. La plupart des ONG consacrent depuis très longtemps beaucoup de moyens et de formation aux journalistes. Et pour la pérennisation, pratiquement rien du tout. Les radios communautaires se retrouvent parfois avec beaucoup plus de journalistes qu’il n’en faudrait pour leur radio et surtout pas assez de personnes pour aller générer des revenus. L’autre aspect que je trouve

dramatique dans certains pays, c’est que ces journalistes, parfois obligés de se convertir au marketing par la force des choses, font des erreurs déontologiques énormes, parce qu’ils ne font pas vraiment la différence entre leur déontologie de journaliste et le fait d’aller chercher de l’argent.

DJ : Quelles solutions voyez-vous ?

MC: Le problème, qui est assez universel, c’est que le succès commercial d’une radio dépend directement de son management. La priorité, c’est de former des managers, parce que tant que le manager de la radio n’a pas pris la décision de gérer sa station comme une entreprise, même si c’est une association ou une radio communautaire, il ne pourra pas se passer grand-chose. Parfois on forme des acquisiteurs de publicité qui ont de vraies compétences commerciales sur le terrain et qui se heurtent à une administration de leur radio qui n’est pas compatible avec ce qu’ils veulent faire. On ne leur donne pas de moyens : ils n’ont pas de voiture, pas d’unité pour téléphoner, quand ils ont vendu de la publicité on ne la passe pas à l’antenne… Le marketing et la publicité, c’est un concept nouveau pour beaucoup de gens en Afrique, donc il faut le leur expliquer. Par contre une fois qu’ils ont compris cela peut aller très vite. La priorité des priorités, c’est d’aider les managers à faire le choix d’aller dans cette direction là et de s’en donner les moyens.

 

Source : « Quoi de neuf »  la news letter de la Fondation Hirondelle / N° 39 – Décembre 2012

Téléchargez « Quoi de neuf » n° 39 pour consulter l’article en intégralité
Download « What’s New n°39″ in English 

L’article sur le site de la Fondation Hirondelle

 


 

 

 

 




7 conseils pour réussir une campagne de communication humanitaire sur le média radio en Afrique

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7 conseils pour réussir une campagne de communication humanitaire sur le média radio en Afrique dans Conferences img4085

A Bangui en RCA, la Fondation Hirondelle a initié un cycle de conférence destiné à aider les ONG à développer des actions de communication efficaces sur le média radio.

Lors de ces conférences, nous avons prodigué 7 conseils aux ONG pour réussir une campagne de communication sur le média radio.

1. En préalable l’ONG doit avoir une stratégie de communication et des objectifs clairs, des moyens, une cible précise.
2. L’erreur la plus fréquente est de concentrer une action sur un période courte, une journée mondiale, un événement. La seule communication qui produit des effets est celle qui est récurrente, durable, répétitive. Mieux vaut étaler un budget sur un an que de miser sur un coup d’éclat.
3. Il faut mettre des moyens dans la conception, la réalisation du message. Il n’y a pas de campagne réussie sans bon message, adapté à la population ciblée. La radio permet de communiquer sous la forme de spots (d’une durée inférieure à une minute), de sponsoring d’émissions, de publi-reportages, de sketches, d’émissions co-produites.
4. Le bon message doit ensuite être placé au bon moment dans le grille de programmes pour atteindre la bonne cible. Il n’est pas toujours utile d’inonder l’antenne durant toute la journée. Un seul spot par jour durant toute l’année placé dans le bon contexte éditorial sera plus efficace.
5. Atteindre beaucoup d’auditeurs est un chose, mais les atteindre de manière répétitive est la condition pour obtenir une réaction de leur part. Beaucoup de personnes touchées avec peu de répétition, c’est beaucoup d’espoir mais peu de retours.
6. Il est important de connaître les atouts de chaque support de communication et d’en conjuguer les effets afin d’optimiser l’investissement. La mobilisation sur le terrain permet un contact direct. La radio offre la répétition, la rapidité, la couverture la plus large.
7. Toute stratégie doit comporter des indicateurs. Le monitoring doit permettre d’analyser le résultat de l’action de communication.

A Bangui, l’équipe de la Fondation Ndeke Luka a été formée pour aider les ONG et autres annonceurs à un usage efficace du média radio. Les agents de la régie sont maintenant en mesure de conseiller, de structurer une stratégie, de produire des messages efficaces, de planifier des campagnes performantes et d’en contrôler la bonne diffusion et les retombées pour leurs clients.

Michel Colin
Expert en marketing radio, Consultant pour la Fondation Hirondelle




La radio, le premier média en Afrique pour la communication humanitaire

28072011

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De nombreuses ONG présentes en Afrique connaissent mal les opportunités que peut leur apporter le média radio.

Certaines organisations nationales ne bénéficient pas d’un service interne de communication et cette tache incombe bien souvent au représentant ou a un chargé de projet. La communication se résume en général à un communiqué de presse que l’on aimerait voir repris par les médias «avec une large diffusion». Une large diffusion, cela ne relève plus de l’information mais de la communication. Et cela n’est pas gratuit. Au même titre que les ONG organisent des campagnes de mobilisation sur le terrain, la communication doit faire partie intégrante de leur stratégie. Le budget d’une seule action de mobilisation dans quelques villages reculés est souvent bien supérieur au coût d’une large campagne de communication à la radio.

A Bangui en RCA, la Fondation Ndeke Luka a commencé à organiser des conférences destinées à former les représentants des ONG Centrafricaines à un meilleur usage du média radio. Le but est de les aider à d’optimiser leurs actions de communication, de valoriser et d’expliquer leurs missions sur le terrain.

Lors de ces conférences, nous avons dans un premier temps expliqué les atouts du média radio pour une communication institutionnelle, pour la sensibilisation de la population, la promotion de campagnes de prévention, qu’il s’agisse de questions sociales, médicales, agricoles, civiques, éducatives… La radio permet de véhiculer rapidement un message sur une très vaste région. La puissance de la radio en terme de couverture géographique est renforcée par la capacité de répétition du message. La répétition est la clé de l’apprentissage. Sans répétition, pas d’assimilation. Et aucun autre média en Afrique ne permet de répéter un message à destination d’une vaste population, de surcroit dans des zones reculées. La radio est vraiment le média n°1 pour la communication humanitaire.

A suivre.




Radio Ndeke Luka à Bangui développe ses capacités de productions publicitaires

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Photo finish de la formation de l’équipe de production de Radio Ndeke Luka à Bangui (République Centrafricaine).

Dans le cadre d’une mission organisée par la Fondation Hirondelle, une formation d’une journée avait pour objectif de travailler sur l’amélioration des capacités de production publicitaire de la première radio centrafricaine.

L’atelier consistait à étudier différentes approches créatives dans la rédaction et la conception de messages publicitaires et concepts de communications institutionnels radio. Nous avons mis en évidence le pouvoir et la magie de la création audio, les techniques marketing, les erreurs à éviter dans le but de produire des spots efficaces. Plus de 50 exemples de spots radios ont été analysés et les participants ont contribué à la conception d’un message pour un annonceur de la station.







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